Les 10 prints publicitaires les plus brillants de la semaine : entre audace, humour et émotion

Dans un monde saturé de contenus numériques, où les stories s’enchaînent à la vitesse d’un scroll, il est bon de ralentir un peu. Prendre le temps d’admirer ces œuvres figées, imprimées, pensées pour choquer, faire sourire ou réfléchir.

Oui, on parle ici de prints publicitaires, ce format classique qui refuse de mourir et qui, parfois, brille plus fort qu’un spot TV. Cette semaine encore, le site Dans Ta Pub nous offre une sélection aux petits oignons : dix campagnes internationales, dénichées pour leur créativité, leur finesse — ou leur insolence.

Une réconciliation inattendue : Uber et les taxis parisiens

Ça ressemble à une blague… mais c’est bien réel. Uber, longtemps ennemi juré des taxis parisiens, tend la main dans une campagne. Une campagne à la fois simple et symbolique, comme une photo de famille après des années de guerre froide.

On sent l’humour sous-jacent, presque moqueur, mais on devine aussi une envie d’apaisement. En tout cas, c’est malin. Et ça fait parler.

Amnesty International : des missiles transformés en étoiles filantes

Poétique ? Oui. Perturbant ? Aussi. Cette campagne bouleverse par sa beauté graphique et son message fort : faire un vœu de paix là où il y avait guerre.

Une métaphore visuelle saisissante qui rappelle que derrière chaque conflit, il y a une humanité blessée — et une envie de paix. Un bijou d’émotion.

KFC : du fait-main, même pour la pub

On connaît l’attachement de KFC à ses Tenders faits main. Ici, la promesse va jusqu’à l’image. Une campagne réalisée en peinture, à l’ancienne, qui évoque l’artisanat jusque dans la direction artistique.

L’effet ? Une esthétique rétro et savoureuse, qui donne envie de croquer… dans le visuel.

Back Market : une pique bien sentie à Apple

Back Market ne recule devant rien pour dénoncer la culture du jetable. Cette fois, ils s’attaquent frontalement à Apple avec une parodie d’une de leurs célèbres campagnes.

Même ton, même style… mais un message radicalement opposé : pourquoi jeter ce qui fonctionne encore ? Une critique mordante et bien amenée.

IKEA : les meubles pixelisés façon Minecraft

Quand IKEA se met au gaming, ça donne un print inattendu : des meubles façon pixel art, pour fêter la sortie du film Minecraft.

C’est drôle, visuellement impactant et parfaitement dans l’air du temps. Une jolie manière de prouver que la marque sait parler à toutes les générations.

Kraft Dinner et la boîte impossible à ouvrir

Vous avez déjà galéré à ouvrir une boîte Kraft Dinner ? Eux aussi. Et ils en rigolent. Cette campagne joue la carte de l’autodérision à fond.

Pas besoin d’être parfait pour marquer les esprits. Au contraire, l’honnêteté peut devenir une arme de différenciation redoutable.

Une campagne mémorielle qui serre le cœur

L’une des créations les plus dures à regarder cette semaine. Une campagne qui transforme les tatouages des camps de concentration en données modernes, comme pour montrer le gouffre entre mémoire et société connectée.

Le choc est immense, mais la réflexion aussi. Difficile de détourner le regard.

Heinz et les grillz pour ouvrir les sachets

C’est absurde. C’est drôle. Et c’est totalement Heinz. La marque imagine des grillz — oui, ces bijoux dentaires façon rappeur — pour ouvrir ses sachets de sauce avec les dents.

De la pure exagération marketing qui fonctionne parce qu’elle assume tout, jusqu’à l’absurde.

Greenpeace : une campagne venue d’ailleurs

On dirait une pub pour un film de science-fiction. Et pourtant, c’est Greenpeace. Une création hallucinante, au sens propre.

On se demande d’abord ce qu’on regarde, puis le message s’impose : ce que nous faisons à notre planète est tellement surréaliste… que ça paraît venir d’un autre monde.

Les premiers pas selon IKEA

On termine avec une note douce, émotive, presque attendrissante. IKEA rend hommage aux premiers pas : ceux d’un enfant, ceux d’un couple, ceux d’une nouvelle vie.

Une campagne pleine de tendresse, qui fait mouche avec peu de mots et beaucoup de justesse.

Alors, le print est-il vraiment mort ?

Spoiler : non.

Il est vivant, vibrant, parfois provocateur, parfois doux. Cette sélection hebdomadaire nous rappelle à quel point la publicité imprimée peut encore surprendre et captiver.

Elle force à ralentir, à observer, à lire entre les lignes.

Et si c’était justement ça, son pouvoir le plus fort aujourd’hui ?

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