OUIGO frappe fort : un mini-influenceur qui ridiculise les gourous du business

Il a 12 ans, des lunettes flashy, une assurance déconcertante… et une ambition : vous vendre des coquillages ou vous faire ouvrir un stand de limonade. Bienvenue dans le monde de Maxou Les Sous Sous, le « mini-gourou » business imaginé par OUIGO. Une campagne à la fois malicieuse et brillante, qui détourne les codes de l’influence pour en faire une arme de com redoutable.

Une idée folle… mais pas si bête

Chez OUIGO, les billets enfants sont à 8 €. C’est peu, presque dérisoire. Alors, pourquoi ne pas jouer la carte de l’enfant entrepreneur ?

C’est là que l’agence ROSA PARIS entre en scène avec une idée génialement absurde : créer un influenceur business de primaire. Maxou, c’est ce petit génie autoproclamé de la récré, celui qui voit des opportunités financières dans chaque trottinette abandonnée ou collection de billes.

Et c’est là que le concept prend tout son sens.

Un enfant qui fait du coaching entrepreneurial ? Sérieusement ?

Oui, mais justement : c’est ce décalage qui fait mouche.

Maxou débite des conseils dignes de LinkedIn — sauf qu’au lieu de te vendre un NFT, il te conseille de revendre les jouets de ton petit frère. Le tout avec :

  • une gestuelle inspirée des pires vidéos de “coachs” à succès,
  • une lumière clinquante,
  • des punchlines en CAPS LOCK,
  • et un storytelling calibré façon start-up nation.

Une campagne qui joue avec les codes de la pop culture

Le coup de génie ici, c’est le détournement. OUIGO ne se contente pas de faire de l’humour : la campagne est profondément ancrée dans les tendances sociales.

Elle s’adresse aux jeunes adultes, ceux qui consomment TikTok et Instagram à la loupe, tout en parlant directement aux parents… par ricochet.

Une réalisation aux petits oignons

La vidéo est signée Marie Papillon — et ça se sent. Rythme bien dosé, humour juste, réalisation léchée. Le tout porté par un jeune comédien au talent certain.

Il ne surjoue pas : il “joue juste assez”, avec cette naïveté agaçante qu’ont les enfants quand ils se prennent un peu trop au sérieux. Une caricature presque trop vraie… et pourtant très drôle.

Maxou, nouvelle star des cours de récré (et de la com)

Maxou ne reste pas un simple personnage de vidéo virale. Il s’installe dans les médias : une Une du Parisien, des apparitions comme s’il était le nouveau phénomène business à suivre.

Et ça marche. Ce prolongement médiatique donne une ampleur pop à la campagne — et un vrai potentiel viral.

Derrière les blagues : une promesse solide

La force de la campagne, c’est de ne jamais perdre de vue l’essentiel :

  • OUIGO propose des billets enfant à prix mini.
  • Les familles peuvent voyager à petit budget.
  • Le message reste simple et limpide malgré l’humour et la mise en scène.

Et au final, c’est cette clarté qui rend la campagne si efficace.

Maxou, ou comment transformer une blague en campagne brillante

Avec Maxou Les Sous Sous, OUIGO ne se contente pas de faire rire. La marque réussit à capter l’attention, à marquer les esprits et à renforcer son image de transporteur malin, populaire et connecté à son époque.

Ce mini-influenceur au ton insupportable devient, malgré lui, un ambassadeur de génie.

Et franchement, si un gamin avec des lunettes fluos peut nous convaincre de réserver un train… c’est que la campagne a fait très fort.

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