La Chine lance les premiers Jeux olympiques de robots humanoïdes : quand la science-fiction devient sport

Ce n’est plus un scénario de film futuriste. En août prochain, Pékin accueillera une compétition inédite : les tout premiers JO dédiés aux robots humanoïdes. Entre prouesse technologique et mise en scène spectaculaire, cet événement s’annonce aussi insolite qu’ambitieux.

black and white robot toy on red wooden table

Des stades olympiques réinvestis… par des machines

Du 15 au 17 août 2025, la capitale chinoise transformera d’anciens sites emblématiques des JO dont le fameux stade « Nid d’oiseau » – en arène pour accueillir ce qui a été baptisé : les World Humanoid Robot Sports Games. Autrement dit, une version robotique, et un brin futuriste, des Jeux olympiques traditionnels.

Ce n’est pas la première fois que la Chine s’aventure sur ce terrain. Récemment, elle avait déjà organisé un semi-marathon… avec des robots en guise de coureurs. Le ton était donné. Mais cette fois, le projet va beaucoup plus loin.

Un spectacle avant tout, mais pas seulement

Il ne s’agit pas simplement de voir qui court le plus vite ou qui shoote le plus loin. Non. L’ambition de ces Jeux, c’est aussi de faire rêver, de fasciner. De montrer à quoi pourrait ressembler le sport de demain – ou d’après-demain.

Imaginez un robot basketteur qui enchaîne des paniers à 24 mètres sans trembler. Ou encore un robot boxeur capable d’esquiver comme un vrai champion. Oui, ça fait sourire, mais ça fait aussi réfléchir. Car derrière la performance se cache une question : à quoi ressemblera l’émotion sportive dans un monde de machines ?

Des robots encore loin de l’exploit humain

Pour l’instant, on en est encore loin des standards humains. Lors du semi-marathon organisé le mois dernier, le robot le plus rapide a mis… 2h40 pour boucler 21 kilomètres. Autant dire qu’un bon marcheur aurait pu le doubler sans forcer.

Mais là n’est pas l’essentiel. Le but, en réalité, c’est de pousser la recherche robotique en dehors des labos. D’en faire un défi collectif. Et aussi, quelque part, d’insuffler à ces machines une forme de vie sociale, à travers le sport et la mise en scène.

Un programme aussi varié qu’inattendu

Ces « JO » ne se cantonneront pas à l’athlétisme ou au football. Il y aura aussi de la danse, de la gymnastique… et même des épreuves issues du quotidien !

Oui, vous avez bien lu. Les robots devront aussi trier des médicaments, débarrasser une table, ou simuler des sauvetages après une catastrophe. En somme, appliquer des gestes appris dans un cadre sportif à des usages très concrets. Une idée brillante qui pourrait bien rapprocher la technologie de notre quotidien, pour de bon.

Vers une nouvelle forme de compétitions ?

On ne va pas se mentir : tout cela a un petit goût de science-fiction. Mais un futur dans lequel on irait voir un combat de robots comme aujourd’hui on regarde un match de foot… ce n’est peut-être pas si absurde.

Il faudra sans doute du temps avant que les machines n’égalisent l’agilité, la spontanéité – et l’émotion – des humains. Mais l’élan est là. Et la Chine l’a bien compris : l’innovation, ça se joue aussi sur scène.

Entre spectacle et avancée scientifique, un événement à suivre

Ces premiers Jeux olympiques des robots humanoïdes seront, à n’en pas douter, un événement marquant. Pas tant pour leurs records ou leur intensité sportive, mais pour ce qu’ils représentent : un tournant dans notre rapport à la machine.

Et puis, soyons honnêtes : qui n’est pas curieux de voir une machine tenter un salto ou improviser un pas de danse ?

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