KitKat mise sur la Gen Z pour redonner du sens à la pause

Et si faire une vraie pause, c’était simplement… lâcher son téléphone ? KitKat, fidèle à son légendaire « Have a break », revient avec une campagne canadienne audacieuse qui invite les jeunes à troquer leur temps d’écran contre une récompense sucrée. Un coup marketing bien senti, mais surtout une idée pleine de sens dans une époque ultra-connectée.

kitkat chocolate pack on black textile

Moins de scroll, plus de chocolat

Le concept est simple, presque évident : du 1er au 21 juin, les jeunes Canadiens peuvent obtenir des barres KitKat gratuites en réduisant leur temps passé sur leur smartphone. Chaque pourcentage de temps d’écran économisé donne droit à un « doigt » de KitKat. Une mécanique ludique, calculée au doigt et à l’œil… jusqu’à épuisement des stocks, réservés aux 500 plus rapides.

Pas besoin d’application compliquée ou de formulaire interminable. Il suffit de publier une capture de son temps d’écran en story Instagram, de taguer @KitKatCanada et d’ajouter le hashtag #kkpromotion. Facile, non ? Ce qui est astucieux ici, c’est que la campagne repose entièrement sur la participation volontaire. En gros, tu joues le jeu, ou tu ne joues pas. Et franchement, qui refuserait une tablette gratuite juste pour avoir passé un peu moins de temps sur TikTok ?

Une opération conçue pour résonner avec la Gen Z

Il ne faut pas s’y tromper : cette campagne, c’est du marketing de précision. KitKat vise juste, et tape là où ça fait mouche. D’après une étude citée par la marque, 95 % des jeunes Canadiens de la Gen Z utilisent leur téléphone pendant leurs pauses. Résultat ? Au lieu de se détendre, ils sortent encore plus fatigués de ces moments censés les ressourcer.

KitKat renverse la logique. Et leur dit, en gros : « Hey, vous méritez mieux que ça. Faites une vraie pause. Et on vous remercie avec du chocolat. » C’est à la fois bienveillant, malin, et générationnel. La promesse d’une “vraie” pause devient un territoire de communication fort, sincère, et cohérent avec l’ADN de la marque.

Des influenceurs pour montrer l’exemple

Pour porter le message, KitKat a misé sur des visages familiers de la Gen Z : @emily.the.recruiter, @eeannelee, @brendanmikan… Ces créateurs de contenu jouent le rôle d’ambassadeurs déconnectés, partageant leur propre effort de réduction de temps d’écran. Et comme souvent, ce sont les modèles qui déclenchent l’envie de suivre le mouvement.

On sent aussi que la marque veut s’éloigner de la simple opération promo. Il y a un vrai fond, presque un engagement, qui suit la logique d’une précédente campagne où les smartphones étaient carrément remplacés par des tablettes de chocolat. De la déconnexion douce, version cacao.

KitKat modernise sa signature sans la trahir

Ce qui est fascinant ici, c’est la capacité de KitKat à réinventer son message sans perdre son essence. Le « break » reste au cœur du discours, mais il prend un sens plus actuel, plus utile. Moins d’écran, plus de plaisir – et cette fois, pas seulement gustatif. Une pause mentale. Un vrai moment pour soi.

La campagne utilise avec finesse les codes sociaux de la Gen Z : partage sur Instagram, ton léger, système de gratification immédiate. C’est fluide, presque naturel. Et surtout, ça ne sonne pas comme une leçon de morale. Juste une suggestion sympa : et si on arrêtait de scroller pendant cinq minutes ?

Une stratégie qui croustille d’intelligence

Avec cette opération menée tambour battant au Canada, KitKat frappe fort – et juste. En s’adressant à une génération ultra-connectée mais souvent épuisée par son rapport au digital, la marque propose une alternative douce, humaine, et franchement irrésistible.

Ce n’est pas qu’une histoire de chocolat. C’est une invitation à vivre autrement ses pauses, à se reconnecter à soi-même. Et si au passage on reçoit une barre KitKat… eh bien, ce n’est pas de refus !

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