Plutôt que d’inonder les écrans et les panneaux publicitaires de slogans tape-à-l’œil, Citroën a choisi une autre voie. Une voie plus utile. Plus engagée. Et franchement, plus audacieuse. La marque aux chevrons investit désormais son budget publicitaire pour remettre aux normes des ralentisseurs illégaux. Et ce, directement sur le terrain. Oui, vous avez bien lu.
Une démarche loin du blabla, proche de l’asphalte
Le 14 avril 2025, Citroën lançait une initiative peu banale dans le monde de l’automobile : financer la modernisation de ralentisseurs non conformes, plutôt que de lancer une nouvelle campagne de pub traditionnelle. Le coup d’envoi a été donné à Issoire, une petite commune auvergnate. Une première étape avant un déploiement progressif dans d’autres territoires.
Mais pourquoi donc ? Parce qu’en France, plus de 80 % des ralentisseurs seraient tout simplement hors normes. Trop hauts, mal placés, parfois dangereux… Un vrai souci, surtout dans les zones rurales où les budgets municipaux ne permettent pas toujours d’agir.
Du concret, pas des clips
On est bien loin des spots léchés à la télé. Ici, pas de bruit de moteur ou de slogan inspiré. Juste du bitume, des normes CEREMA respectées, et des conducteurs mieux protégés. Ce geste rappelle un certain André Citroën qui, à ses débuts, avait lui aussi mis la main à la poche pour poser les premiers panneaux de signalisation en France. L’histoire se répète, mais à l’échelle 2025.
Un choix stratégique… mais surtout éthique
Ce tournant de communication marque un virage sociétal. En agissant sur le terrain plutôt qu’en s’affichant sur les murs, Citroën envoie un signal fort. Celui d’une entreprise qui préfère investir dans l’intérêt général que dans sa seule image. Et forcément, ça change tout.
Oui, il y a un gain d’image, ne soyons pas naïfs. Mais il y a aussi, surtout, un impact réel. Des routes plus sûres. Des élus locaux soulagés. Et des citoyens qui voient une marque prendre ses responsabilités, au-delà du simple marketing.
Une image de marque renforcée… et méritée
En optant pour ce type d’action, Citroën montre qu’elle ne se contente plus de vendre des voitures : elle se positionne comme un acteur de la mobilité responsable. Une entreprise ancrée dans la réalité, pas dans une bulle de pub. C’est malin, moderne, et ça fait du bien.
Des petites communes qui respirent
On oublie parfois que derrière un ralentisseur illégal, il y a une mairie en galère, un budget communal à bout de souffle. Grâce à Citroën, certaines peuvent enfin agir sans casser leur tirelire. À Issoire, les réactions sont unanimes : les nouveaux ralentisseurs installés sont bienvenus, efficaces, et surtout légaux.
Et ce n’est qu’un début. La marque invite désormais d’autres municipalités à rejoindre le mouvement. De quoi amorcer une vraie transformation, une route à la fois.
Une pub qui change la donne
Ce que fait Citroën ici, c’est plus qu’une opération de communication. C’est une prise de position. Un retour à l’essentiel. Plutôt que de parler, la marque agit. Elle s’inscrit dans un mouvement plus large : celui d’un capitalisme à impact, concret et utile. Et si d’autres suivaient l’exemple ?
En tout cas, on sait déjà une chose : dans le cœur des usagers, cette « publicité » atypique laissera bien plus de traces qu’un spot de trente secondes. Et cette fois, c’est pour de bon.
